Microsemi et ses FPGA

L’américain lance la famille PolarFire de circuits logiques programmables équipés d’interfaces Serdes 12,7 Gbit/s à destination des réseaux, de l’industrie, des télécoms et des applications militaires et aéronautiques.

Tandis que Xilinx et Altera (désormais dans le giron d’Intel) trustent le marché des FPGA à forte densité, Microsemi, qui a hérité du portefeuille de circuits logiques programmables d’Actel, continue de se concentrer sur les modèles d’entrée et de milieu de gamme. L’américain vient d’annoncer la famille PolarFire de FPGA de milieu de gamme, qui se démarque avant tout par son rapport performances/prix selon le fabricant.

Ces circuits programmables sont destinés à un large spectre d’applications (réseaux, télécoms, défense, aérospatial, industrie).

« Pour la première fois, une gamme de FPGA à structure non volatile offre des avantages tangibles par rapport aux modèles à architecture Sram tout en intégrant des blocs d’émission réception à plus de 10Gbit/s», avance Bruce Weyer, vice-président de Microsemi chargé de la logique programmable.

Ces FPGA de moyenne densité visent les applications où la consommation et le coût s’avèrent des critères de choix décisifs. Des fonctions de cryptage avancées quatre entrées avec bascule flip-flop de type D, 1480 blocs DSP de multiplication-accumulation et 33 Mbits de Ram répartis dans la matrice. Ils se distinguent surtout grâce à leurs émetteurs-récepteurs multiprotocoles gérant des débits de données allant de 250Mbit/s à 12,7Gbit/s. Ces FPGA intègrent également de quoi implémenter des interfaces mémoires rapides (DDR4 1 600 Mbit/s , DDR3L et LPDDR3/DDR3 1333Mbit/s) et Concrètement, les PolarFire des ports de communication embarquent jusqu’à 481K éléments logiques (tables LUT à quatre entrées avec bascule flip-flop de type D), 1480 blocs DSP de multiplication-accumulation et 33 Mbits de Ram répartis dans la matrice.

Ils se distinguent surtout grâce à leurs émetteurs-récepteurs multiprotocoles gérant des débits de données allant de 250Mbit/s à 12,7Gbit/s. Ces FPGA intègrent également de quoi implémenter des interfaces mémoires rapides (DDR4 1 600 Mbit/s , DDR3L et LPDDR3/DDR3 1333Mbit/s).

Ces circuits profitent d’une technologie non volatile Sonos (silicium-oxide-nitrideoxide- silicium) sur Cmos 28nm. La sécurité des données a également été soignée : les PolarFire comprennent une protection contre les analyses de consommation différentielle de Cryptography Research, une fonction non clonable physique, 56 Ko de mémoire non volatile sécurisée, des détecteurs d’intrusion, des générateurs de nombres aléatoires ainsi que des coprocesseurs de cryptage Athena TeraFire EXP5200B.

Du côté de la fiabilité, ils tirent parti de leur architecture non volatile et de fonctions de détection d ‘erreurs simples et doubles, ou encore d’entrelacement de mémoire. Consommation sous surveillance Enfin, les PolarFire se démarquent par leur consommation. Chaque bloc d’émission- réception Serdes ne requiert par exemple que 90mW à 10Gbit/s, tandis que les éléments logiques ne sollicitent qu’une consommation statique de 34mW (modèle à lOOK éléments logiques), sensiblement moins que la concurrence selon Microsemi. Les premiers PolarFire sont d’ores et déjà disponibles pour certains clients de Microsemi, le lancement de la production commerciale étant prévue pour le deuxième trimestre 2017. Des boîtiers optimisés pour les applications industrielles d’une part, pour les systèmes militaires d’autre part, seront également disponibles.

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