Comment le numérique produit-il du CO2 ?

Aujourd’hui, le numérique est ancré dans nos vies et est utilisé dans un grand nombre de domaines. Cependant, de nombreuses personnes ignorent que cette représentation de l’informatique dispose d’un impact négatif sur l’environnement. En fait, le numérique représente 4 % des émissions de gaz à effet de serre. Ce chiffre risque de doubler d’ici à 5 ans. Découvrez dans la suite les principales sources de pollutions liées au digital.

La fabrication des appareils technologiques nécessitant beaucoup de ressources

Bien qu’elles soient invisibles à l’œil nu, les émissions CO2 du numérique ne sont pas irréelles. En effet, plusieurs facteurs et principalement la fabrication des téléphones portables, des ordinateurs et autres terminaux numériques, sont à la base de cette pollution.

Avant d’arriver dans les magasins, ces appareils parcourent des milliers de kilomètres. De plus, ils ont connu une chaîne de production qui mobilise les énergies fossiles. En effet, leur conception nécessite l’extraction minière de composants tels que les métaux rares.

Ensuite, le produit fini est assemblé à des milliers de kilomètres avant qu’il ne soit enfin transporté vers les points de vente. Ce n’est donc pas étonnant que la conception d’un ordinateur portable de 2 kg produise plus de 103 kg de CO2. Toutefois, pour une meilleure gestion des ressources liées au digital, l’État a mis à la disposition des entreprises des Aides pour le numérique responsable qui leur permettent d’effectuer leur transition écologique.

La multiplicité des data centers qui fonctionnent au charbon

Un data center est un hangar qui a non seulement besoin de beaucoup d’électricité et de place, mais aussi de climatisation. Il est généralement composé de plusieurs serveurs destinés à stocker et à traiter plusieurs données numériques (mails, photos, vidéos, jeux, etc.). Dans certains pays comme la Chine où l’électricité est produite à partir du charbon, les data centers utilisent environ 2,35 % de la consommation énergétique.

En outre, les centres de données chinois fonctionnent grâce à plusieurs sources d’énergie. En effet, le mix énergétique qu’ils utilisent est composé de 73 % de charbon, de 23 % d’énergies renouvelables et de 4 % d’énergie nucléaire. Puisque les data centers ont besoin d’assez d’électricité et que celle-ci provient majoritairement du charbon, les rejets de CO2 des centres de données ne sont donc pas minimes.

Pour réduire la pollution digitale, il est indispensable de mesurer l’impact social du numérique des entreprises. Pour cela, il est possible de faire appel à un expert qui vous accompagnera dans votre marche vers le numérique responsable.

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